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Dyves

Nom officiel : Territoires libres de Dyves.

Dirigeant : Son excellence Larissa Chasseresse, Magistrat de Dyves.

Gouvernement : Méritocratie démocratique ; magistrat élu par la Gentry de Dyves (petits nobles, propriétaires foncciers et riches marchands) sur la base de ses exploits personnels et pour une durée intéterminée.

Capitale : Cité Franche et indépendante de Dyves.

Villes principales : Dyves (pop. 52 000), Caltaran (pop. 870), Maravaine (pop. 530). 

Provinces : Ville de Dyves (fief noble majeur) plus six seigneuries (fiefs nobles mineurs) gouvernant deux villages (Caltaran et Maravaine) et la contrée alentour.

Ressources : Matériaux de construction navale, denrées alimentaires (poisson, viande, fromage, bière locale), vêtements.

Population : 128 000 - 79 % humains (Oeridien, Sullois, Bakluni, Flanna, Rhénien), 8 % gnomes des roches, 6 % pieds-légers, 2 % haut-elfes, 1 elfes sylvestres, 2 % nains des collines, 1 % demi-elfe, 1 % demi-orque.

Religions : Zilkus, St Cuthbert, Pélor, Fharlanghn.

Alliées : Furyondie, Véluna, Verbobonc, Faucongris (faible).

Ennemis : Iuz, Pomarj, orques de la Forêt Noueuse.

Dyvers

La cité de Dyves (ou Dyvers selon les écritures) est probablement située au carrefour commercial le plus lucratif de toute la Flannesse, un facteur qui a joué un rôle déterminant tout au long de son histoire. L'emplacement de la ville sur la rive sud de l'embouchure de la Velverdyve permet à Dyves de canaliser le flux commercial en provenance de marchés tels que ceux de Schwartzenbruin, Maison-Haute, Contrépine et Verbobonc. Comme le commerce circule dans les deux sens, Dyves profite aussi de tout ce qui vient du Nyr Dyv et de ses différentes villes portuaires. Du coup, la ville reflète différentes cultures, même le tenancier du coin peut rendre la monnaie dans une douzaine de devises différenes.

Les territoires libres de Dyves couvrent une surface de plus de 5 000 kilomètres carrés sur la rive sud de la Velverdyve, ce qui inclut quatre îles, la lisière de la forêt Noueuse et la pointe septentrionnale des collines boisées de Kron. Les terres situées à proximité de la cité sont bonnes pour l'agriculture et louées à des hommes libres par la Gentry de Dyves, un groupe de nobles familles dont la lignée remonte jusqu'aux fondateurs aerdiens de la ville. Les terres sauvages situées au-delà des fermes se trouvent entre les mains des membres les moins influents de la Gentry mais sont en réalité habitées par des forestiers sans foi ni loi, des elfes sylvestres et plusieurs créatures féeriques qui, bien entendu, ne prêtent allégeance à personne.

Un certain nombre de petits villages parsèment les territoires libres de Dyves. Le plus important est Maravaine, une ville en expansion qui s'élève de l'autre côté de la frontière de Faucongris. Maravaine jouxte la route de Faucongris, une voie de communication fort achalandée. Elle a, à plusieurs reprises dans le passé, opposé la Gentry de Dyves à l'Oligarchie de Faucongris parvenant à rester toujours neutre, même durant les escarmouches les plus explosives entre les deux cités. Au cours des récentes années cependant, l'actuel magistrat de Dyves, Larissa Chasseresse, a mis fin à ce petit jeu en construisant un château à l'est de Maravaine, renforçant du coup son emprise sur les nobles de l'Est dont le support s'était toujours avéré ténu (au mieux) jusqu'à maintenant.

Dyves bénéficie d'un climat tempéré pendant la majeure partie de l'année, avec une certaine accumulation de glace sur la Velverdyve au coeur de l'hiver. A cause de sa vaste surface et de possibles propriétés magiques, le lac aux Profondeurs inconnues ne gèle jamais et Dyves peut donc conduire des opérations maritimes toute l'année. Les équipages se méfient cependant des prédateurs monstrueux du lac et se préparent toujours en conséquence.

L'élite du petit contingent militaire de Dyves est constituée des Francs marins, un groupe de 1 500 mariniers de combat équipés et bien entraînés qui peuvent revêtir le rôle de cavalerie ou d'infanterie compétente en temps de crise. La plupart des soldats font partie des Troupes franches, qui s'élèvent à environs trois mille humains faisant usage d'armes d'hast ou de lances et de boucliers. Le magistrat actuel a obtenu un grand nombre de succès au cours des récents conflits comme capitaine de cette armée fort talentueuse.

Port commercial depuis longtemps, Dyves fut aussi à une époque la capitale de la vice-royauté du Ferrond d'AErdie. C'était alors un port d'accueil pour les biens et les voyageurs qui bravaient les rives inexplorées du Nyr Dyv. Le palais du vice-roi rivalisait de splendeur avec ceux de ses collègues de l'est. Du reste, sa structure centrale en forme de dôme et ses austères tours de pierre sont depuis longtemps citées dans les récits de voyages comme certains des plus beaux exemples de l'architecture oeridienne.

En l'an 254 AC, la dégradation du Grand royaume s'avéra trop prononcée au goût des seigneurs de l'ouest. Au cours de cette année charnière, l'héritier du vice-roi Stinvri fut proclamé roi Thrommel Ier. La vice-royauté du Ferrond cessa d'exister et à sa place se dressa un vaste royaume indépendant, la Furyondie, avec la cosmopolite Dyves comme capitale nationale.

Dyves était déjà capitale régionale depuis de 150 ans. Malgré la grandeur de son palais et sa longue tradition de capitale, Thrommel et sa nouvelle cour souhaitèrent un siège encore plus grandiose pour leur nouveau royaume. C'est ainsi que peu de temps après le couronnement, des plans furent établis pour la construction d'une nouvelle capitale, Chendil, loin au nord. En 288 AC, la cour du roi quitta la "Cité des Voiles" et s'installa dans cette merveille architecturale qu'était chendil à l'époque.

Dans ules siècles qui suivirent, Dyves sortit progressivement des affaires de la Furyondie centrale. Avec la construction de la nouvelle cité portuaire de Willip sur la rive nord du Nyr Dyv, une bonne partie du commerce du nord et de l'est fut détournée de Dyves et la région sombra dans une crise économique. Au même moment, Faucongris connut une période d'expansion et de croissance qui constitua une arme à double tranchant pour Dyves. Davantage de richesse au sud-est signifiait bien la création de nouveaux marchés et un flux plus important de biens et de monnaie, mais cela était également synonyme de plus grandes ambitions teritoriales de la part du Landgrave de la Sélitane, le dirigeant traditionnel de Faucongris. Alors que les deux cités s'enrichissaient côte à côte, une amère rivalité prit forme. Dyves, ancien centre culturel, universitaire et artitistique vit la plus grande part de son influence sapée par cette cité arriviste qui, sans même en discuter avec la Gentry, s'était affublée du titre de Joyau de la Flannesse.

Les habitants de Dyves sont plutôt mercantiles, n'hésitant pas à se livrer à toutes les audaces pour accroître leurs profits. Aussi, les relations entre la Furyondie et Véluna troublèrent les citoyens libres penseurs de la cité d'autant plus que les dirigeants religieux de Véluna étaient empreints de principes moraux, plutôt ascètes et enclins à inciter des dons importants pour remplir les coffres du clergé. Lorsque de nombreuses villes de Furyondie établirent un code de droit canon affublé de tribunaux religieux, mais également empli de doctrine raonique et autres peines cuthbertiennes, la Gentry de Dyves décida qu'elle en avait vu assez. Se préparant au pire, elle informa la couronne de son intention de se séparer de la Furyondie en 526 AC. Peut-être la Furyondie craignait-elle la puissance croissante de Faucongris tout en ressentant le besoin d'avoir un allié dans la région ? Toujours est-il que Thrommel II, le monarque de l'époque, ne s'opposa pas à la sécession.

Récemment, Dyves a acquis la réputation plutôt malheurese d'être un bon endroit pour "se perdre" ou plutôt pour semer ses poursuivants. Après que la Horde du Mal élémentaire eut été mise en déroute aux plaines d'Emridie, certains adeptes des ténèbres qui ne s'étaient pas enfuis vers la côte Sauvage optèrent plutôt pour Dyves, renforçant d'autant les éléments criminels de la ville.

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